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Confidences en trompe-l'œil
Guy Mouton
Language: French
Pages: 148
ISBN: 2:00348611
Format: PDF / Kindle (mobi) / ePub
Qu’ont en commun un gardien de musée, une jeune artiste-peintre et un médecin généraliste de la banlieue de Montréal ? Ils ont tous momentanément perdu le goût de vivre. Le retrouve-t-on jamais, que ce soit grâce à la chance, à la patience, à un retournement du destin ? Le sens des choses nous revient parfois de façon insoupçonnée...
Dans une savante construction constituée « d’arrêts sur image », Guy Mouton explore à fond l’idée du portrait : portraits individuels, portraits d’ensemble. Mais qu’y a-t-il au juste derrière la façade de nos vies ?
Trois personnages, étrangers l’un à l’autre, cherchent désespérément à sortir de la fâcheuse posture dans laquelle ils se trouvent. Tout à fait par hasard, ils se retrouvent dans la salle d’un musée, face à une toile de Van Dyck faisant partie d’une exposition. Grâce à l’énigmatique personnage de ce tableau du XVIIe siècle, le lecteur connaîtra les pensées intimes qui animent chacun d’eux. D’une dimension de vie et de temps à une autre, ce témoin les perçoit, les écoute et parfois, projette une courte pensée qui atteint certains de ces visiteurs. Où serait-ce le fruit de leur imagination ?
Les routes incertaines (Chroniques du Nouvel-Ontario, tome 3)
écrire de poème car pour cela, il me faudrait vivre comme eux. Ce sont eux qui vivent maintenant. Je ne peux que les observer sans les voir. Même si ma mémoire parvenait à retenir un texte, je n’ai aucune expérience à décrire, aucun sentiment à partager, et surtout, personne avec qui les partager. Il y avait trop de sévérité dans ma recherche d’absolu. Je suis passé à côté de tant de choses, comme ils le font tous. Je ne sais que leur souffler un mot ou deux au creux de l’oreille lorsqu’ils
écrire de poème car pour cela, il me faudrait vivre comme eux. Ce sont eux qui vivent maintenant. Je ne peux que les observer sans les voir. Même si ma mémoire parvenait à retenir un texte, je n’ai aucune expérience à décrire, aucun sentiment à partager, et surtout, personne avec qui les partager. Il y avait trop de sévérité dans ma recherche d’absolu. Je suis passé à côté de tant de choses, comme ils le font tous. Je ne sais que leur souffler un mot ou deux au creux de l’oreille lorsqu’ils
célèbre dans le monde de la peinture, et ses toiles se retrouvaient dans les plus grands musées. Le moine était un Romain et malgré son jeune âge, Cesarini avait exercé des fonctions de premier plan notamment auprès des chercheurs comme Galilée et des papes de son temps. On n’ajoutait pas beaucoup de détails. Pourquoi Sophie avait-elle eu l’impression de dialoguer avec le moine? Ça, c’était une tout autre chose. Il marchait dans un sens, puis dans l’autre, attentif aux rares gestes brusques, aux
vois ! — Mais ce n’était pas réel, ce n’était qu’une impression. Les réponses étaient les miennes. — Si tu le dis. Les réponses étaient bonnes? — Je ne sais plus. — Tu te moques de moi. — Tu sais qu’il était très connu, ton moine. — Ce n’est pas � mon � moine. Et d’ailleurs, il m’a dit qu’il n’était pas un moine. J’aurais beaucoup aimé vivre à cette époque, mener la vie de ce portraitiste, avoir son talent. En étant un homme, ça va de soi, il fallait être un homme pour être un peintre
c’est sans doute difficile pour toi, Lisette. Me voir réapparaître après toutes ces années. Je ne cherche pas à provoquer de désagréments inutiles. Je me disais que ce serait une situation plus normale si Julie pouvait voir son père, pas tous les jours Lisette, bien entendu, mais disons quelques heures aux deux semaines par exemple. — … — Tu vois, j’essaie de mener une vie stable, une vie normale. Je ne proposerai rien avec lequel tu ne seras pas d’accord. — … — Nous sommes arrivés chez toi.
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